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le blog de Primatin
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1 octobre 2010

sagesse verte

Ce document est dédié à ceux qui réfléchissent aux fondements d'une politique respectueuse de la personne humaine et de son environnement.

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Introduction

Dans les organisations religieuses ou politiques, l’individualisme est mal vu. Un groupe idéologique souhaite habituellement que ses membres s’identifient à des modèles —papes ou secrétaires généraux— modèles dont l'autorité pure et dure illustre les valeurs d'une collectivité disciplinée, unie sous la direction de Chefs bien aimés. Cependant, un mouvement se fait du tort à lui-même s'il étouffe l’autonomie créatrice de ses adhérents. Églises ou Partis s'appauvrissent à force de promouvoir un conformisme grégaire. L’homme est fait pour vivre en société, non en troupeau. Il est contraire à sa dignité de laisser son individualité se dissoudre dans des réseaux communautaires.

Ce que l’on nomme « les droits de l’homme », ce sont les droits de l’individu humain, homme ou femme. La déclaration universelle des droits de l’homme se montre foncièrement individualiste. Au moment de la création d'un nouveau parti ou de la refondation d'un mouvement politique, voici la question à poser : comment construire une démocratie socialement cohérente sans brider les libertés de penser, de parler et d’agir qui furent, dès les origines humaines, essentielles à l’auto-promotion de notre espèce?

Quels seront les fondements de notre mouvement, les piliers de sa construction? J'en vois trois principaux.


Trois piliers ou "couples fondateurs"


Le premier pilier, c’est le couple liberté/responsabilité.

Dans l’introduction de Au commencement… la liberté (ouvrage en préparation), j’établis que l’homme ne fut pas créé par Dieu à son image, comme le voudraient certains théistes. Il n’est pas non plus le simple fruit d’une errance chaotique, comme le voient les marionnettes de Maître Hasard. La liberté me semble la valeur fondatrice de l’espèce humaine. Après des millénaires de contrainte religieuse, après un siècle d’oppression idéologique, l’humanité commence à retrouver sa liberté originelle.

Simultanément, beaucoup d’humains prennent conscience de leur responsabilité quant à l’environnement naturel dans lequel leur évolution continue de se développer. Par sa courageuse intelligence, chacun peut rendre la planète Terre mieux vivable; par une lâche négligence, chacun risque de contribuer à sa destruction. Le premier message à diffuser me semble être le suivant: dans le domaine écologique, chacun est responsable de tous.

Les grandes catastrophes ne sont-elles pas issues de multiples abandons? Ne blâmons pas Dieu, le Diable, les Riches, le Gouvernement ou nos adversaires politiques… Avec détermination, que chacun prenne en charge son environnement immédiat !


Le second pilier, c’est le couple sobriété/exemplarité.

Quand un militant écologiste de base oublie les détritus de son pic-nic dans un bois, il se comporte de façon incohérente, mais il ne met pas en danger sa formation politique. En revanche, si un élu vert manifeste un usage abusif de l’automobile, sa sur-production de CO2 discrédite sa cause. On ne peut certes forcer les élus à vivre et à travailler dans un carcan ascétique. Mais la nature même de l’écologie exige de ses responsables une sobriété exemplaire. Les élus et les permanents doivent éviter pour eux-mêmes la sur-consommation que leur parti condamne.


Le troisième pilier, c’est le couple générosité/solidarité (de chacun envers tous).

Il serait facile de déclarer que :

—>Au plan national, c'est à l’État de résoudre toutes les situations d’injustice et de pauvreté.

—>Au plan international, c'est le devoir des Nations Unies.

Réjouissons-nous de vivre dans des États démocratiques! Cependant, ne demandons pas à l’État des miracles! Et, avant les élections, ne promettons pas la lune!

Un parti politique soucieux de servir le peuple (non de lui imposer son pouvoir) s’efforcera de faire comprendre à chaque citoyen que la clé d’un avenir meilleur reste en ses propres mains, parce qu’une libre générosité individuelle se montre plus efficace que la contrainte légale d’une collectivité… fût-elle la plus démocratique au monde!

La répartition des richesses par l'impôt est nécessaire. Elle n'est pas suffisante…


Conclusion

Je la laisse prudemment à chacun…

Philippe-Emmanuel

 

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